L'Interruption Volontaire de Grossesse: Etat de la Question, Suivi Du Probleme de Sterilisation

L'interruption volontaire de grossesse État de la question, suivi du problème de stérilisation Une femme qui prend la décision de faire un avortement engage sa vie et surtout celle de l'enfant se trouvant dans son sein. On ne fait pas un avortement avec comme seul objectif de mettre fin à la vie du f¿tus. Il faut toujours faire un lien entre les circonstances vécues par la femme et sa décision d'avorter. Ces circonstances sont multiples et variées : l'ignorance, la pauvreté, le machisme, la pression sociale, etc. Les moyens pour procéder à un avortement sont également nombreux, mais les plus courants sont la dilatation et le curetage. Le grand problème est celui de connaître le statut que l'on donne à ce petit être qui vit dans le sein maternel. Est-il un être humain possédant tous les droits liés à chaque être humain, ou est-il tout à fait autre chose, et par conséquent, sans droits ? Trois positions vont donner une réponse à cette question tout en étant pour ou contre l'avortement. La position traditionaliste se positionne contre l'avortement ; la position libérale étant sur toute la ligne pour ; alors que la position intermédiaire se situe entre les deux positions - tantôt elle accepte l'avortement dans certaines conditions, et tantôt elle s'y oppose dans d'autres. La stérilisation est une méthode qui empêche toute possibilité de grossesse. Y a-t-il des raisons valables qui pousse un homme ou une femme à ne plus ou à ne pas être géniteur ou génitrice d'un enfant ? Les raisons sont religieuses, pénales, eugéniques, thérapeutiques et contraceptives. Durant la dernière guerre mondiale, le régime nazi avait utilisé la stérilisation en vue de mettre certaines personnes jugées sous-hommes dans l'impossibilité d'avoir des enfants.